De Bourguiba à Ben Ali, comment leurs proches se sont enrichis?
Par Sami Ben Abdallah
Contexte : : Milieu des années 1980. Après leur alliance depuis son mariage avec Habib Bourguiba, Wassila Ben Ammar et Bechir Ben Yahmed (fondateur et Rédacteur en chef de Jeune afrique) s’entretuent.
Pourtant leur alliance a duré des années. Bechir Ben Yahmed n’a jamais expliqué par exemple avec quel capital de départ il a fondé Jeune Afrique ? Et il s’accomodait de la presence au sein de sa rédaction de 2 journalistes qui étaient les femmes de Wassila à Jeune Afrique (une a continué dans le Journalisme et une autre s’est découverte sur le tard une vocation de militante de droits de l’Homme). En échange, Wassila Ben Ammar ne se privait pas de leur offrir des cadeaux …très précieux.
Après le divorce de Wassila Ben Ammar avec Habib Bourguiba, Béchir Ben Yahmed a reçu des documents assez compromettants sur Wassila Ben Ammar qu’il s’est dépêché de publier. Les documents venaient d’une institution tunisienne à l’étranger dirigée par un « super ministre » . ce dernier voulut régler les comptes à Wassila Ben Ammar d’où l’article de Jeune Afrique.
Ces faits ne sont pas sans rappeler ceux d’une femme assez connue et assez puissante en Tunisie (avant 1985). Elle réussit à s’emparer des bijoux précieux du Bey, à devenir milliardaire et à s’associer à l’étranger avec une chaine de distribution trop connue en France) et une chaine de restauration (trop connue en Europe aussi). Le tout, car elle était très proche d’un homme politique tunisien très puissant.
A sa mort, il semble que ses associés européens n’ont pas reconnu ses héritiers et ainsi, cet argent du contribuable tunisien était perdu.
Précision : C’est volontairement que j’ai évité de préciser l’identité de cette femme, de la chaine de restauration et de distribution française afin d’éviter la diffamation. Ce n’est pas la seule histoire que je connais alors…